dimanche 24 mars 2013

Le débit Internet en Afrique : une question de vitesse



Le débit Internet en Afrique : une question de vitesse
Le débit Internet en Afrique : une question de vitesse
Avec l'accessibilité, la fiabilité de la connexion Internet constitue l'une des deux préoccupations majeures en Afrique en matière de télécommunications. Bien souvent, les utilisateurs maugréent du fait d'une faible connectivité au point de tourner en dérision les réseaux à haut débit de troisième génération (3G) en la débaptisant 3GRRR (grrr étant l'onomatopée utilisée pour exprimer la frustration ou la colère).
Néanmoins, on est bien loin de l'époque où il fallait parcourir des distances importantes pour trouver le cybercafé ayant le débit le plus fluide. Bien loin aussi l'époque où une heure de connexion coûtant 1000 francs CFA ne permettait que de lire et d'envoyer quelques courriels. Il faut se convaincre, au regard de l'environnement technologique et des infrastructures actuelles, que des efforts ont été faits pour améliorer les services TIC. Où en est-on aujourd'hui avec la connectivité en Afrique ? Question qui mérite d'être posée eu égard à la communication mise en œuvre par les opérateurs sur l'arrivée du "haut débit" et, parfois même, du "très haut débit" en Afrique.
Le Net Index publie un classement des pays en fonction de leur vitesse de connexion Internet (téléchargement et télé versement), basé sur des millions de résultats de tests récents de Speedtest.net. Ce classement révèle que l'accès au haut débit est en plein essor en Afrique. Le Rwanda en première position des pays africains, 62ème dans le classement mondial à la date du 18 février 2013, offre une vitesse de téléchargement de 8.30 Mbps. Dans le top 10 des pays africains, on trouve Madagascar, 2ème, suivi de la Namibie, du Ghana, du Cap-Vert, de la Mauritanie, du Kenya, de l'Ethiopie, de Zimbabwe et du Maroc.
Ces données pourront changer au fur et à mesure que des améliorations techniques seront apportées. Toutefois, la qualité de la connectivité est perceptible dans les pays en question, permettant la mise en place d'initiatives et de services à forte valeur ajoutée. Au Ghana, par exemple, chaque puce de téléphonie mobile achetée donne initialement droit à une connexion internet. La consultation de certains sites étant même gratuite dans certains cas.
La question de la vitesse doit être subsumée dans celle des infrastructures utilisées. Ces dernières années, on a observé deux évolutions majeures : d'une part, un investissement du secteur privé dans les télécommunications, ce qui a eu pour effet d'accroître le taux de pénétration des services de téléphonie et d'internet, et, d'autre part, le raccordement de l'Afrique à la fibre optique par le déploiement de câbles sous-marins le long des côtes. Par voie de conséquence, ces évolutions ont impacté le débit et les coûts.
On constate donc que des efforts ont été faits en ce qui concerne le débit et les coûts. Ce qui est fort encourageant pour la formation en ligne. Néanmoins, des efforts restent à fournir pour fiabiliser la connexion et desservir les arrières-pays qui sont souvent des zones numériquement enclavées.

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